À la suite des différentes actions menées par la CNEP et ses syndicats affiliés dont l’UPB, nous attendions l’arbitrage de Matignon pour valider la réouverture des Centres de Beauté et de Bien être.
Compte tenu du contexte sanitaire particulièrement tendu, il est clair que nous pressentions un arbitrage défavorable, mais nous avons mené l’action jusqu’au bout. Le fait que les coiffeurs aient eu cette « surprenante autorisation » procède de ce que nous appellerons une « erreur de communication » du gouvernement, hélas irréversible, quand on connaît la puissance de l’information virale.

Les coiffeurs resteront ouverts sans que l’on ait pu nous en donner les raisons audibles. Les centres de beauté et de bien-être resteront fermés sans plus d’explications. Dont acte !

Il est toutefois hors de question en ce qui concerne la CNEP et des syndicats affiliés dont l’UPB d’opposer une profession à une autre.
Nous sommes ravis que les coiffeurs puissent bénéficier de cette chance, mais particulièrement révoltés que nous n’ayons pas eu la même. Nos clients sont également dans la sidération car ils sont privés d’un temps de pause et de bienêtre réparateur, compte tenu des tensions qu’ils vivent au quotidien.

Il est donc temps de faire les comptes.

Une entreprise qui subit une fermeture administrative doit se voir indemnisée à l’aune de la perte qu’elle subit. Nous avons redit ce matin au Ministre des PME, lors de notre call, que si les aides étaient particulièrement favorables aux instituts indépendants, elles n’étaient pas du tout adaptées aux Franchiseurs et Chaînistes qui représentent aujourd’hui les entreprises employant le plus de salariés.

Nous avons compris que Mr le Ministre était attentif à nos arguments, prêt à adapter le dispositif d’aide à nos structures et à la nouvelle situation de fermeture administrative que nous subissons.

Nous avons reçu ce soir de son Cabinet un résumé bref de ces aides, mais attendons un document plus complet et plus explicite, car nous voulons éviter les effets d’annonce. Nos entrepreneurs sont en effet épuisés par cette année difficile. Ils veulent du concret et pouvoir se projeter afin de sauver, et leurs entreprises, et les emplois qualifiés qu’elles occupent.

Sans cet accompagnement de nos entreprises, il ne sera pas possible de survivre plus longtemps et d’apaiser cette colère montante générée par un traitement discriminatoire inaudible.

La CNEP et ses syndicats affiliés et tout particulièrement l’UPB attendent donc des annonces complètes et concrètes dans les heures qui viennent.

La CNEP est à vos côtés et toujours en première ligne dès que vos intérêts doivent être défendus.

Régine Ferrère
Présidente de la CNEP
Vice-Présidente de l’UPB
Contact /02 34 40 02 82
Mail/ cnep@cnep-france.fr

Dominique Munier
Président de l’UPB
Mail/ upb@upb-france.fr