COMMUNIQUÉ DU 24 MARS 2021 – 3ÈME CONFINEMENT
À la suite des différentes actions menées par la CNEP et ses syndicats affiliés dont l’UPB, nous...
« Depuis la fermeture administrative des instituts, des Spa et des Parfumeries, la CNEP a contacté le Ministre Délégué aux Petites et Moyennes Entreprises afin de comprendre tout d’abord le pourquoi de cette brutale fermeture administrative.
Lors de son interview au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro du 21 mars 2020, le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, a clairement expliqué « qu’on n’allait pas « décortiquer » le code NAF et que lorsque l’on a le même code d’activité, on doit être traité de la même manière ». C’est la raison pour laquelle il a notamment justifié l’ouverture des cordonniers. Interrogé directement sur le fait que les instituts avaient le même code NAF que les coiffeurs, le ministre a admis que « s’il y avait des aberrations, il conviendrait de les corriger… »
Le 22 Mars, sur BFM Story , interrogé à propos du code APE partagé avec les coiffeurs, il a dit en substance « c’est le même code , pourquoi pas les uns et les autres ….en ce qui me concerne je ne trouverais pas illogique que les instituts puissent rouvrir ….la question est posée…. »
La CNEP a échangé plusieurs fois avec les services du Ministre Délégué aux Petites et Moyennes Entreprises et avec le Ministre lui -même, dans l’espoir que les nouveaux arbitrages envisagés puissent modifier favorablement cette décision.
Depuis lors, et devant la fin de non-recevoir de nos tutelles, incapables d’expliquer le pourquoi de cette fermeture arbitraire, c’est toute la filière que la CNEP a alors mobilisée par la voix des fabricants de soins de beauté et de bien-être, et celle des fabricants de matériel .
En effet, quand la distribution tousse , la filière toute entière s’enrhume !
Après une semaine d’échanges entre les partenaires de la CNEP, c’est le N°1 français des instituts de beauté, le groupe Guinot-Mary Cohr qui porte les espoirs de toutes les esthéticiennes en faveur de la réouverture immédiate de leurs affaires, par une procédure en référé liberté devant le Conseil d’état.
La CNEP et toutes ses Marques adhérentes sont solidaires de cette action qui donne un peu d’espoir à nos chefs d’entreprise, sidérés par cette fermeture punitive, et désastreuse pour leur devenir.
Cette procédure montre la mobilisation totale de toute la filière beauté bien-être, déterminée à ne pas subir sans mot dire .»
Contact/ Régine Ferrère/ 06 07 94 50 22
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Régine FERRERE, Présidente de la CNEP
Bonjour à toutes et à tous ,
C’est avec plaisir que la CNEP vous communique le lien qui vous permettra de télécharger gratuitement, la NORME SPEC « Centres de beauté et de bien-être-Exigences et recommandations pour l’hygiène et la prévention des risques sanitaires ».
Merci de bien utiliser cette méthode de diffusion dans tous vos réseaux .
Cette Norme a été préparée de concert avec les médecins et chirurgiens esthétique qui viennent de publier la leur qui vise les « Services de médecine et chirurgie esthétique non opératoires et les exigences et recommandations pour l'hygiène et la prévention des risques sanitaires en période de déconfinement de Covid-19 »
Ce travail, en comité miroir, nous a permis de travailler ensemble sur la partie transversale de nos professions, et ensuite en commission d’experts sur nos cœurs de métier.
C’est l’AFNOR qui a piloté le comité d’experts afin de répondre aux exigences de la crise sanitaire . La CNEP a décidé de travailler en mode « commando » en mettant autour de la table des experts dans des domaines que nous ne maîtrisions pas . Les spécialistes qualité et formation des groupes de cosmétique, de distribution de Matériel esthétique: L’Oréal, Ella Baché ,Thalgo, Perron Rigot, , Guinot Mary Cohr, Cinq Mondes, Yonka, Payot, L'Onglerie, les Laboratoires Gilbert DUBNA, CORPODERM Les représentants de l’UPB, Union des Professionnels de la Beauté et du Bien-être: Esthétic Center et Le Groupe Beauty Success Les représentants du SPA sous toutes ses formes: Union Nationale des Spa Managers, Groupe Deep Nature Les fournisseurs institutionnels de consommables: PBI & Le Club des Professionnels Le Spécialiste de la qualité de l’air: Air et Santé Travailler ensemble était pour nous une évidence, faire appel à des experts, une impérieuse nécessité, car nous devons faire face à un virus qui a provoqué des décès et des hospitalisations de milliers de personnes. Il était important de ne pas piloter à vue, mais de sécuriser la réouverture des entreprises de la filière qui sont pour chacun d’entre vous un bien précieux. Nous avons démontré notre capacité à nous réunir, à travailler de concert pour faire avancer la qualité des services dans cette crise sanitaire inédite qui nous oblige à réinventer nos protocoles. Plus que jamais, nous allons rester unis et proches, car d’autres défis nous attendent, et pas des moindres. Il va falloir construire un autre monde, trouver des solutions durables à la crise sociale qui se profile, apprendre à manager nos entreprises et nos équipes de salariés différemment. Ce sera notre prochain challenge. La CNEP et ses syndicats affiliés sont prêts à vous accompagner et à vous défendre. Prenez bien soin de vous ! Régine Ferrère
Présidente de la CNEP
A propos de l’AFNOR
« L’AFNOR est une Association de loi 1901, administrée par un conseil d’administration dont sont membres les Ministères de la Transition écologique, de l’Intérieur , du Travail et des Armées .
Le délégué interministériel aux normes exerce les fonctions de commissaire du gouvernement. Au Conseil d’Administration. La Direction Générale des Entreprises , pour le compte de l’Etat, est la tutelle de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) La normalisation et sa promotion sont assurées par AFNOR et les organismes délégués par AFNOR et agréés par le ministre chargé de l’industrie comme Bureaux de Normalisation Sectoriels. AFNOR est le membre français du CEN et de l’ISO ainsi que du CENELEC et de l’IEC au travers du Comité Electrotechnique Français qu’elle abrite. Dans le rôle d’orientation et de coordination du système français de normalisation, AFNOR agit en tant qu’animateur central de la normalisation en France, recense les besoins en normalisation et mobilise les parties intéressées. Elle porte les positions françaises aux niveaux européen et international. Elle organise une consultation publique en français sur chaque projet de norme française, européenne ou internationale , homologue la version finale et l’intègre au catalogue national. Elle s’assure en permanence que les normes publiées restent pertinentes. »
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À la suite des différentes actions menées par la CNEP et ses syndicats affiliés dont l’UPB, nous attendions l’arbitrage de Matignon pour valider la réouverture des Centres de Beauté et de Bien être.
Compte tenu du contexte sanitaire particulièrement tendu, il est clair que nous pressentions un arbitrage défavorable, mais nous avons mené l’action jusqu’au bout. Le fait que les coiffeurs aient eu cette « surprenante autorisation » procède de ce que nous appellerons une « erreur de communication » du gouvernement, hélas irréversible, quand on connaît la puissance de l’information virale.
Les coiffeurs resteront ouverts sans que l’on ait pu nous en donner les raisons audibles. Les centres de beauté et de bien-être resteront fermés sans plus d’explications. Dont acte !
Il est toutefois hors de question en ce qui concerne la CNEP et des syndicats affiliés dont l’UPB d’opposer une profession à une autre.
Nous sommes ravis que les coiffeurs puissent bénéficier de cette chance, mais particulièrement révoltés que nous n’ayons pas eu la même. Nos clients sont également dans la sidération car ils sont privés d’un temps de pause et de bienêtre réparateur, compte tenu des tensions qu’ils vivent au quotidien.
Il est donc temps de faire les comptes.
Une entreprise qui subit une fermeture administrative doit se voir indemnisée à l’aune de la perte qu’elle subit. Nous avons redit ce matin au Ministre des PME, lors de notre call, que si les aides étaient particulièrement favorables aux instituts indépendants, elles n’étaient pas du tout adaptées aux Franchiseurs et Chaînistes qui représentent aujourd’hui les entreprises employant le plus de salariés. Nous avons compris que Mr le Ministre était attentif à nos arguments, prêt à adapter le dispositif d’aide à nos structures et à la nouvelle situation de fermeture administrative que nous subissons. Nous avons reçu ce soir de son Cabinet un résumé bref de ces aides, mais attendons un document plus complet et plus explicite, car nous voulons éviter les effets d’annonce. Nos entrepreneurs sont en effet épuisés par cette année difficile. Ils veulent du concret et pouvoir se projeter afin de sauver, et leurs entreprises, et les emplois qualifiés qu’elles occupent. Sans cet accompagnement de nos entreprises, il ne sera pas possible de survivre plus longtemps et d’apaiser cette colère montante générée par un traitement discriminatoire inaudible. La CNEP et ses syndicats affiliés et tout particulièrement l’UPB attendent donc des annonces complètes et concrètes dans les heures qui viennent. La CNEP est à vos côtés et toujours en première ligne dès que vos intérêts doivent être défendus. Régine Ferrère Dominique Munier
Présidente de la CNEP
Vice-Présidente de l’UPB
Contact /02 34 40 02 82
Mail/ cnep@cnep-france.fr
Président de l’UPB
Mail/ upb@upb-france.fr
La Confédération Nationale de l’Esthétique Parfumerie représente 4 Syndicats de la filière , dont l’UPB, Union des Professionnels de la Beauté et du Bien-Etre, mais également les Fabricants de cosmétiques, les Equipementiers, les Ecoles de formation , soit au total un Chiffre en France de 4 073,30 Mds d’€, pour 63058 entreprises, et 65545 salariés et employés.
L’UPB, syndicat représentatif, affilié à la CNEP, siégeant dans toutes les instances du dialogue social, défend les intérêts des Professionnels de la Beauté et du Bien-Etre non artisans, des commerces indépendants, mais aussi des groupes dont Beauty Success / Esthetic Center, Atelier du Sourcil, Yves Rocher, L’onglerie, Deep Nature, Wellness Group…
La décision du 21 Mars 2021 est parfaitement ahurissante.
Elle a été prise sans consultation avec l’UPB. Comme à son habitude le Ministre des PME consulte uniquement le Syndicat artisanal CNAIB dont 80% des entreprises sont sans salarié, ignorant parfaitement l’UPB qui représente pourtant les entreprises de la branche avec salariés.
Le Ministre se prévaut même de cette consultation partielle au grand jury RTL ce dimanche, comme si consulter la CNAIB lui avait permis de prendre une décision aussi arbitraire .
Comme l'a dit le Ministre des PME ce soir pour les cordonniers , il convient de ne pas fractionner les codes NAF. Alors , pourquoi Monsieur le Ministre, fractionner le Code NAF 9602 qui représente à la fois la coiffure et l’esthétique ?
La CNEP et l’UPB refusent que les instituts et les parfumeries soient fermés, alors que les coiffeurs qui, comme eux, sont dans la catégorie du Soin à la Personne et partagent le même code NAF, ont bénéficié de l’autorisation d’ouverture. La CNEP ET L’UPB soulignent l’extrême intrication des métiers de la beauté et du bien-être où l’on peut trouver des soins de beauté et des prestations d’embellissement des ongles et du regard et de maquillage chez des coiffeurs, des prestations de coiffure chez des esthéticiennes, ce qui rend l’exercice d’interdiction forcément discriminatoire. Comment justifier que des coiffeurs puissent faire de l’embellissement des ongles et du regard alors que dans le même temps les commerces spécialisés dans ces techniques soient fermés ? Comment expliquer la fermeture de tout le secteur du Bronzage en cabines et des espaces de soins en main libres comme la balnéo-esthétique où le client est seul dans sa cabine ? La CNEP et l’UPB n’accepteront pas que les sites de soins à domicile continuent à proposer des soins de beauté et des prestations d’embellissement du regard et des ongles en concurrence déloyale avec les instituts fermés. La CNEP et l’UPB n’accepteront pas plus que dans les zones frappées par le confinement, les rayons hygiène beauté des grandes surfaces soient ouverts, dans des espaces où la contamination manuportée n’est plus à démontrer et où le respect de la jauge est une douce illusion. La CNEP et l’UPB n’accepteront pas enfin que les médecins esthétiques continuent à pratiquer les soins minceur, anti-âge et épilation, alors qu’ils utilisent souvent les mêmes appareils et les mêmes méthodes que les esthéticiennes . Les entreprises de service que la CNEP et l’UPB représentent ne peuvent survivre avec du télé-télétravail, du click and collect, du call and collect. Leur fonction est, comme les coiffeurs, d’assurer un service de conseils et de prestations de soins de beauté et de bien-être en face à face client. Elles le font depuis le début de la crise dans le respect strict des normes sanitaires validées par nos tutelles ! Rappelons ici que les professionnels de la beauté et du Bien-être, encadrées par la Norme AFNOR SPEC X50-231 «Centres de Beauté et de Bien-être , exigences et recommandations pour l’Hygiène et la prévention des risques sanitaires » depuis Avril 2020, travaillent sur rendez -vous individuel avec des masques, des visières , des lunettes et des gants , et des règles sanitaires drastiques, identiques à celles que suivent les coiffeurs. Cette Norme, mise à disposition gratuite de toutes les entreprises de soin de Beauté et Bienêtre, est suivie à la lettre et recommandée dans la FAQ de la DGCCRF. Elle a permis une reprise d’activité en Juin 2020, et en Novembre 2020 sans qu’aucun cluster n’ait été identifié et sans aucune contamination de salariés et de clients . La CNEP et l’UPB n’accepteront pas de restrictions supplémentaires pour justifier d’une possible réouverture. Les bonnes intentions et les belles paroles ne suffisent donc plus. Nous avons épuisé les PEG, les reports de charges et de loyers ,les fonds de solidarité et aides de toute sorte… Nos entreprises sont à l’os et sont au point de déposer leur bilan. Pour Paris et RP et Haut de France ce sont 13 359 salariés qui sont concernés , tous hautement qualifiés. La prise de position du gouvernement concernant notre secteur ne s’appuie sur aucun critère sanitaire sérieux et vérifiable. Les décisions d’ouvrir certains commerces devenus subitement « essentiels » comme les coiffeurs , les libraires, les confiseries et les fleuristes reposeraient-elles sur la pression du nombre et d’un buzz médiatique savamment orchestré ? Enfin, comment accepter qu’à Paris des milliers de personnes se côtoient dans les rues , mangent et boivent , marchent côte à côte alors que des petits commerces qui respectent la jauge sont fermés ? En Autriche, en Suisse, en Italie, malgré le confinement, les instituts et les parfumeries sont ouverts. En conséquence, la CNEP et ses syndicats affiliés demandent instamment que cesse cette discrimination inacceptable à l’endroit des entreprises de la beauté et du bien-être déjà lourdement frappées par les restrictions sur les soins humides. La CNEP et ses syndicats affiliés demandent de toute urgence que les centres de beauté et de bien-être et les parfumeries puissent rouvrir en Ile de France et dans les Hauts de France et dans les zones impactées aujourd’hui et dans le futur par le 3ème confinement, à l’aune de leurs collègues coiffeurs, dans le respect des protocoles de sécurité sanitaire mis en place par la NORME SPEC. La CNEP et tout particulièrement l’UPB se réservent la possibilité en cas de refus de demander l’arbitrage du Conseil d’état. Régine Ferrère Dominique Munier
Présidente de la CNEP
Vice-Présidente de l’UPB
Contact /06 07 94 50 22
Mail/ cnep@cnep-france.fr
Président de l’UPB
Mail/ upb@upb-france.fr
Régine FERRERE, Présidente de la CNEP
Chers adhérents ,
Nous sommes alertés par les ARS de différentes régions et par certaines esthéticiennes de la pratique de « l’injection sans aiguille » dite de HYALURONPEN.
Nous sommes obligés de prendre une position très claire sur le sujet .Nous ne pouvons que désapprouver hautement l’usage de ce dispositif qui provoque une effraction cutanée et qui par là même est totalement interdit aux esthéticiennes
Dans les temps difficiles que nous traversons , nous pensons qu’il est irresponsable de s’adonner à de telles pratiques . Nous entachons gravement l’image de notre métier .
A l’heure où je passe mon temps à vous défendre pour la réouverture de nos centres de soins de beauté et de bien-être, je suis effondrée de rencontrer ce type de problème qui jette le discrédit sur le professionnalisme des esthéticiennes.
Je vous demande donc de bien utiliser uniquement des appareils esthétique de beauté et de bien-être et de ne réaliser que des pratiques autorisées
Je compte sur vous.
Bien cordialement ,
Communiqué du 20/11/2020
Depuis quelques mois, la technique du HYALURON PEN semble se répandre dans certaines régions de France. Nous recevons des messages de plusieurs instituts qui souhaitent savoir si l’utilisation de cet appareil est ou non autorisée aux esthéticien(ne)s.
Notre rôle de Confédération et de Syndicat patronal représentatif nous oblige aujourd’hui à prendre position afin d’éviter des dérives que nous ne souhaitons pas.
Le HYALURON PEN est un stylo dermique, équipé d'un ressort à piston qui libère une dose précise d’Acide Hyaluronique sous la peau. L’Acide Hyaluronique serait propulsé par air comprimé avec une vitesse de 800 km/h, ce qui provoque, sur la surface cutanée, un trou « microscopique » (deux fois plus petit que le diamètre d'une aiguille pour injection) au travers duquel le produit pénètre.
En droit : ➢ Dans une décision du 22 juin 2017 confirmée par la Cour de cassation, la Cour d’appel de Paris a jugé (CA Paris, 22 juin 2017, n° RG 15/17122) : « Considérant qu’afin de déterminer le caractère esthétique ou médical d’un acte de rajeunissement, il convient de vérifier que celui-ci n’a pas de visée curative et qu’il n’est pas réalisé par effraction cutanée. » Or, le HYALURON PEN provoque bel et bien une effraction cutanée : effraction minime mais réelle, dans la mesure où l’appareil provoque un « trou microscopique » de la peau. ➢ De plus, l’Acide Hyaluronique utilisé dans le HYALURON PEN a vocation à pénétrer au-delà de l’épiderme (puisque l’épiderme est percé…). Il perd donc sa qualification de produit cosmétique. En fait : Dès lors qu’il y a « trou » de la peau, même minime, il y a une « porte d’entrée » pour des germes et une possibilité d’infection potentiellement grave. L’ensemble de ces éléments milite sans équivoque pour une non-utilisation du dispositif par les professionnels de la beauté et du bien-être. Nous rappelons ici solennellement que l’esthéticien(ne) intervient sur l’épiderme et que les soins qu’il/elle prodigue doivent avoir une stricte finalité esthétique de beauté et de bien-être. Le champ de compétence de l’esthéticien(ne) est suffisamment vaste pour qu’il/elle puisse proposer à ses clients une palette de soins complète, sans empiéter sur des domaines qui ne sont pas les siens. Contacts presse :
Pour vous répondre au mieux, nous avons consulté Maître David Simhon, Avocat spécialiste en Droit de la Santé.
➢ Nous alertons toutes les esthéticiennes chef d’entreprise sur la dangerosité de telles pratiques qui peuvent provoquer des saignements et des gonflements sous la peau, signes évidents de traumatismes, avec également un risque d’infection.
Dominique MUNIER – Président de l’UPB : dominique.munier@beautysuccess.com / 06 84 09 16 46
Régine FERRERE- Présidente de la CNEP et Vice-Présidente de l’UPB : cnep@cnep-france.fr / 06 07 94 50 22